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Noms de domaine : oui au ‘.tel’, non au ‘.xxx’

L’organisme chargé de réglementer le marché des noms de domaine sur Internet, l’iCANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) a voté à l’unanimité lundi la création de l’extension .tel pour les noms de domaine et en a confié la gestion à la société britannique Telnic Limited. En revanche, l’ICANN s’est prononcé quelques jours plus tôt contre la création d’une extension .xxx réservée aux sites à caractère pornographique.

Comme son nom le laisse supposer, le .tel sera réservé au secteur des télécommunications mais son utilisation ne se limitera pas aux entreprises ou aux fournisseurs de contenus. Selon les voeux de la société Telnic, le .tel pourrait devenir le numéro de téléphone du XXIe siècle, une sorte de carte de visite en ligne accessible à tous et fédérant l’ensemble des services de télécommunications.

« Le temps où il fallait se rappeler plusieurs numéros de téléphone, des numéros de voix sur IP, des identifiants de messagerie instantanée ou d’autres types de coordonnées pour nos réseaux sociaux ou professionnels est révolu », a clamé Khashayar Mahdavi, PGD de Telnic. Selon lui, l’objectif est de permettre, à travers un nom de domaine en .tel, de permettre à tout un chacun de décider des moyens de le contacter en temps réel. Telnic entend même proposer une ou plusieurs applications permettant par exemple de se faire appeler en voix sur IP ou contacter via messagerie instantanée. Les noms de domaine gratifiés de cette nouvelle extension devraient être commercialisés à partir de 2007.

Par ailleurs, l’ICANN a finalement décidé, après plusieurs années de procédure et par neuf voix contre cinq, de rejeter la création d’une extension .xxx réservée aux sites pornographiques. La mise en place d’une telle extension était motivée par la volonté de pouvoir mettre en place un filtrage simple et efficace de la pornographie sur le Web, notamment pour renforcer les mesures de protection de l’enfance comme le contrôle parental. La Commission européenne a estimé suite à cette annonce que ce refus témoignait de l’ingérence des Etats-Unis dans la gestion des noms de domaine alors que l’ICANN est censé être un organisme libre de toute pression étatique. Elle en a profité pour rappeler l’importance de l’indépendance de cet organisme qui prend en charge la régulation des noms de domaine au niveau mondial.

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